Menu
Pratiques responsables

Transformation responsable

Des améliorations environnementales mesurables

L’industrie forestière québécoise a mis en place de nombreuses mesures pour diminuer son empreinte environnementale à travers les différentes étapes de transformation du bois. D’ailleurs, l’industrie évolue sans cesse, tant au niveau de la production que de ses procédés, afin d’utiliser la ressource de façon optimale et ainsi réduire les pertes.

Production et optimisation de la ressource

La très grande majorité des produits faits à partir de bois québécois font l’objet d’une chaîne de traçabilité. Mis en place par les entreprises forestières, cet outil de suivi permet de retracer la provenance de la fibre de bois en passant par chacune des étapes de la transformation et de l’approvisionnement, assurant ainsi qu’elle provient de sources légales, durables et certifiées. Les chaînes de traçabilité sont d’ailleurs obligatoirement reliées à l’une ou l’autre des certifications forestières en vigueur au Québec.

2-1-1-bois-quebecois-tracabilite

Les produits en bois faisant l’objet d’une chaîne de traçabilité sont généralement identifiés avec un numéro de certificat. Par exemple, dans le cas du bois d’œuvre, les produits sont estampillés avec le numéro de l’usine d’où ils proviennent et identifiés avec la certification forestière qui s’applique. Sur les papiers imprimés, on retrouve le logo et le numéro de la certification environnementale de l’imprimeur. On peut ainsi retracer la provenance de la fibre de bois à partir des registres de l’imprimeur, puis ceux de l’usine papetière, et enfin ceux de l’usine de sciage, confirmant la source certifiée.

Les deux tiers des résidus générés par les usines de sciages (composés majoritairement de sciures, de rabotures et de copeaux de bois) sont récupérés chaque année. Ces sous-produits sont notamment utilisés pour la fabrication de pâtes, de papiers, de cartons et de panneaux de bois, mais aussi pour la production d’énergie.

2-1-1-residus-sciage

De plus, certains produits, comme les panneaux de lamelles orientées (OSB) et les bois d’ingénierie, permettent d’optimiser l’utilisation de cette ressource collective qu’est le bois en utilisant des sous-produits ou encore des pièces de bois de plus petites dimensions.

Amélioration des procédés

Les usines papetières sont aujourd’hui des chefs de file en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de la conservation de l’eau.

L’industrie papetière a réduit ses émissions GES de plus de 70 % depuis 1990, soit la plus importante réduction du secteur industriel québécois.

2-1-2-emissions-ges

Cette diminution s’explique par une réduction de la consommation de mazout et de gaz naturel. En effet, près de 60 % de l’énergie thermique générée par les usines papetières est produite à partir de la combustion de biomasse forestière provenant de résidus de l’industrie.

2-1-2-energie-thermique

Des programmes de rationalisation permettent de réduire la quantité d’eau utilisée par les usines papetières. En 2011, il fallait 47,9 m3 d’eau pour produire une tonne de papiers ou de cartons, soit 46 % de moins qu’en 1990.

2-1-2-eau-utilisee

Entre 1990 et 2011, la quantité totale de matières en suspension dans l’eau usée rejetée par les usines papetières a diminué de 81 %, améliorant ainsi la qualité de l’eau.

2-1-2-matieres-suspension

En 2011, l’ensemble des usines papetières québécoises ont récupéré près de 70 % des matières résiduelles qu’elles avaient générées, soit environ 2,3 millions de tonnes. Celles-ci, composées principalement de résidus de bois, de biosolides, de cendres de bois et de résidus calciques, ont surtout été revalorisées dans la production d’énergie et la fertilisation agricole et sylvicole.

2-1-2-residus-recuperes